Pratiquée en Polynésie depuis la nuit des temps, le tamure a été un temps une danse taboue car jugée
obscène voire carrément satanique par les colons chrétiens, missionnaires britanniques arrivés en Polynésie au cours du XIX siècle. Au début du XXème siècle avec le protectorat français, le tamure est de nouveau autorisé. Il est alors dansé pendant les festivités du 14 juillets et lors de l'arrivée ou du départ de bateaux.
obscène voire carrément satanique par les colons chrétiens, missionnaires britanniques arrivés en Polynésie au cours du XIX siècle. Au début du XXème siècle avec le protectorat français, le tamure est de nouveau autorisé. Il est alors dansé pendant les festivités du 14 juillets et lors de l'arrivée ou du départ de bateaux.
Le tamure est une danse exécutée par des couples. C'est un duo où l'homme bat des cuisses dans un
mouvement de ciseau, et où la femme roule des hanches. Le mouvement des jambes du danseur est appelé pāʻoti, qui signifie ciseau en tahitien, et consiste à joindre les talons et fléchir les genoux qui sont ouverts et serrés dans un mouvement alternatif continu. Le roulement des hanches de la danseuse est due au mouvement de ses genoux, et ses pieds et ses épaules sont censés rester immobiles à l'horizontale. Chaque mouvement des bras et des mains possède une signification symbolique qui accompagne un récit gestuel d'une légende. La danseuse se déplace relativement peu, et le danseur se
déplace généralement autour de sa partenaire qui est le pivot central de la danse. Les danseurs effectuent parfois des mouvements latéraux, ou de haut en bas en s'accroupissant, tout en maintenant
leur mouvement des hanches et des genoux. Des pas de danse ont été codifiés, comme le tu’e (le coup de pied) ou le pa’oti.
mouvement de ciseau, et où la femme roule des hanches. Le mouvement des jambes du danseur est appelé pāʻoti, qui signifie ciseau en tahitien, et consiste à joindre les talons et fléchir les genoux qui sont ouverts et serrés dans un mouvement alternatif continu. Le roulement des hanches de la danseuse est due au mouvement de ses genoux, et ses pieds et ses épaules sont censés rester immobiles à l'horizontale. Chaque mouvement des bras et des mains possède une signification symbolique qui accompagne un récit gestuel d'une légende. La danseuse se déplace relativement peu, et le danseur se
déplace généralement autour de sa partenaire qui est le pivot central de la danse. Les danseurs effectuent parfois des mouvements latéraux, ou de haut en bas en s'accroupissant, tout en maintenant
leur mouvement des hanches et des genoux. Des pas de danse ont été codifiés, comme le tu’e (le coup de pied) ou le pa’oti.
Le tamure se danse sur un accompagnement de percussion formé de to'ere, des cylindres de bois creux frappés à l'aide de baguettes, et de tambour pahu. Le rythme des percussions et le balancement des hanches de la danseuse sont liés, où se succèdent des phases lentes et d'accélérations rapides.
Le tamure se danse généralement avec des costumes végétaux, ’ahu more plus communément appelé more, des jupes en fibres végétales, et des couronnes. Tiré de Wikipedia
La danse tahitienne, ‘Ori Tahiti, se divise en 4 grandes familles :
- Otea , danse guerrière de groupe où les danseurs sont disposés en colonnes, accompagnée d’instruments à percussion
- Hivinau, danse en cercles accompagnées de tambours et d’un soliste vocal masculin auquel les danseurs répondent en chœur
- Aparima, danse en colonnes, danse harmonieuse où les danseurs miment des scènes de la vie
quotidienne, cette danse est accompagnée de chants, de guitare et d’ukulele. - Pao’a, danse sensuelle en demi-cercle, un couple de danseurs improvise une danse au centre,
les danseurs accroupis tapent des mains en cadence
Quant au tamure bien connu, c’est une appellation récente concernant une danse pratiquée en couple
actuellement dans les fêtes populaires ou les dancings. Le tamure est le nom d'un poisson des Tuamotu. Peu après la Seconde Guerre mondiale, un vétéran du Bataillon du Pacifique, Louis Martin,
écrivit une chanson très populaire reprenant les rythmes traditionnel et utilisant le mot tamure comme un refrain. Il gagna ainsi le surnom de tamure Martin, et transmit le nom à la danse.
actuellement dans les fêtes populaires ou les dancings. Le tamure est le nom d'un poisson des Tuamotu. Peu après la Seconde Guerre mondiale, un vétéran du Bataillon du Pacifique, Louis Martin,
écrivit une chanson très populaire reprenant les rythmes traditionnel et utilisant le mot tamure comme un refrain. Il gagna ainsi le surnom de tamure Martin, et transmit le nom à la danse.
Les pas de base sont les suivants :
Pour les vahine (femmes)
- Tamau : balancement saccadé de la gauche vers la droite. Ce pas repose sur le déhanchement. Celui ci est provoqué par la flexion alternative des genoux alors que la pointe des pieds reste collée au sol autant que possible. Il existe de nombreuses variantes, notamment le tamau tahito, le pas des grands-mères, danser sur la pointe des pieds.
- Ami : roulement du bassin lent et ample qui s’exécute dans les deux sens. Lorsqu’il est f'a'ane'e, le ami se déplace.
- Fa'arapu : roulement rapide en mettant l’accent sur le ventre (un ami en version accélérée).
Lorsque l’accent est mis sur les fesses on parle alors de faarori. - En variantes il y a par exemple le pai, soit avant (appui sur la jambe avant) ou arrière (appui sur
la jambe arrière) ou le tahapehape, avec basculement de la hanche à droite et à gauche. - Varu : mouvement des hanches en huit, à l’horizontal (par rapport à l’axe du bassin), en
coulissant les pieds. - Su’e : oscillation des hanches, en huit également, mais cette fois de façon verticale (toujours
par rapport à l’axe du bassin). - Ori opu : danse du ventre
Tous ces pas de base peuvent s’effectuer pieds plats, un seul pied pointé, sur la pointe des pieds, accroupi, en marchant, en tournant.
Pour les tane (hommes)
- Pa’oti : mouvement des genoux en ciseaux. Le paoti est très éprouvant pour les cuisses. C'est aussi une démonstration de résistance physique pour les hommes
- Taparuru : claquements rapides des pieds
- Tue : action de donner un coup de pied vif et discret
- Horo : Pas de course utilisé par les déplacements ou les entrées en scène