Gastebois: Généalogie de la Branche Aînée
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 le site dans les Commentaires: « Antoine de Gastebois le 13 12 1666 ete
 age de73 ans lors du controlle de sa noblesse par dupuy subdelegue de 
pelot intendant de guyenne. »
cordialement j-f denoux
En réponse à Jean-François, que je salue, voici quelques précisions sur les Gastebois
Antoine de Gastebois (Antoine IIème du nom de Gastebois) écuyer , seigneur de Gastebois, du Cauze, de Papaille et de 
Marcillac 
•Né vers 1593
 •Décédé après 1666
 •Il a porté les armes pendant 50 ans, Gouverneur de 
Sainte-Foy, 
Eymet, 
Bergerac ...mousquetaire en 1613
 Jehan de Gastebois , écuyer , seigneur de Gastebois , décédé après 1614
 Marié le 6 août 1593 (vendredi) , château de 
Cussac, avec
 Marie de Cussac
Marié le 20 juin 1624 (jeudi) avec Anne de Faure (Parents : x x & F Françoise de Neuville ) dont
Charles de Gastebois , écuyer marié le 31 octobre 1642 (vendredi) avec Antoinette d'Abillon dont
- Jean de Gastebois , écuyer ca 1648-1701/ marié le 8 août 1676 (samedi) avec Marie du Bois de La Grèze †/1701 dont :
Claude de Gastebois , écuyer, seigneur de Bardouly †
 Louise de Gastebois †1739/
 Anne de Gastebois mariée avec Pierre Louis de Mathieu , seigneur de La Mothe
Sources•Union: contrat devant Bayle, selon "Généalogie de la Maison de Gastebois"
_____| 16_ Antoine de Gastebois, écuyer †1527/
 _____| 8_ Pierre de Gastebois, écuyer †1549
 / ¯¯¯¯¯| 17_ Catherine de Luc
 _____| 4_ Charles de Gastebois, écuyer †1586/
 / \ _____| 18_ François de La Faye, écuyer
 / ¯¯¯¯¯| 9_ Antoinette de La Faye
 / ¯¯¯¯¯| 19_ Agnès de Lambertie
 |2_ Jehan de Gastebois, écuyer †1614/
 | \
 | ¯¯¯¯¯| 5_ Toinnette de Bouilhaguet
 |--1_ Antoine de Gastebois, écuyer ca 1593-1666/
 |3_ Marie de Cussac
Selon la 
BNF : Titre : 
Généalogie de la maison de Gastebois
Éditeur : Impr. de Cerf et fils (Versailles)
 Date d'édition : 1890
 Sujet : Gastebois
 Type : monographie imprimée
 Langue : Français
 Format : 30 p. ; in-8
 Droits : domaine public
 Identifiant : ark:/12148/bpt6k5534329s
 Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LM3-2087
DE GASTEBOIS
Seigneurs
 DE GASTEBOIS, DE LA MONDE, DE MARIGNAC, DU CAUZE, DE LA PLEYSSADE, DE 
PAPAILLE, DE LEYMARIE , DES MOUNIERS, DE MARCILLAC , DE CASSAIGNON, DE 
VITAILLE, DE BARDOULY, DE LAUZENAC, DE MOULIS, ETC.
En Périgord, Agenais et Bordelais.
ARMES
 : De gueules à la tour d'argent maçonnée de sable, cantonnée de quatre 
arbres arrachés d'or. — Couronne de marquis. — SUPPORTS : deux lions.
La
 maison DE GASTEBOIS tient, dans la noblesse du Périgord, un rang 
distingué par son ancienneté, ses alliances et ses longs services 
militaires. Sa généalogie comprend une filiation authentique, non 
interrompue, de quatorze degrés depuis 1477 jusqu'à nos jours. Le 
premier personnage connu, Antoine DE GASTEBOIS, qualifié a écuyer » et, 
dans les titres latins, « nobilisvir », habitait le château de 
Gastebois, aux confins du Périgord et de l'Agenais, dans la juridiction 
de Lauzun et la sénéchaussée de Bergerac, en Périgord. La tradition 
rapporte que ce château (Le château de Gastebois a entièrement disparu; 
mais une terre située à une demi-lieue de Lauzun, joignant l'église de 
Saint-Macaire, porte encore son nom : elle appartient aujourd'hui à M. 
Peyssonnier.) , qui fut habité par les descendants d'Antoine jusqu'en 
1625, fut, à cette époque, rasé par Nornpar DE CAUMONT, comte de Lauzun,
 suzerain d'Antoine DE GASTEBOIS, à la suite d'une querelle survenue 
entre ces deux seigneurs. Depuis lors, les GASTEBOIS de la branche aînée
 ont habité les logis nobles du Cauze, et de Bardouly, et ce dernier 
domaine est encore aujourd'hui habité par eux.
Cette
 famille, d'épée, d'ancienne extraction, sans anoblissement connu, a été
 maintenue dans sa noblesse par jugement de l'Intendant Pelot, à la date
 du 13 décembre 1666; et, en 1782, Chérin chargé également de la 
recherche de la noblesse, a vérifié et validé ses titres. Le 21 février 
1698, d'Hozier, sur le vu de ces mêmes titres, avait déjà constaté ses 
armoiries.
Les
 GASTEBOIS comptent un grand nombre d'officiers distingués, notamment 
Antoine DE GASTEBOIS qui fut gouverneur militaire, des villes et 
châteaux de Sainte-Foy, d'Eymet et de Bergerac, et maître d'hôtel du 
Roi, sous Louis XIV. Citons encore Guilhem et Gaston DE GASTEBOIS, 
hommes d'armes de la compagnie du Roi de Navarre en 1553, dont ladite 
qualité indique l'origine chevaleresque ( On sait que les hommes 
d'armes, au XVIe siècle, n'appartenaient qu'à des maisons d'antique 
noblesse et que les Princes n'admettaient dans leurs compagnies que des 
gentilshommes distingués par leur origine aussi bien que par leur valeur
 personnelle.) Des lettres du prince de Condé, du duc d'Epernon, du 
comte de Foix, plusieurs donations faites par le Roi Louis XIII 
témoignent des services éminents rendus par différents membres de cette 
famille. Nous rappellerons enfin que cinq d'entr'eux ont été tués sur 
les champs de bataille, et que sept, ont été chevaliers de Saint-Louis.
Le
 nom DE GASTEBOIS figure, en 1690, au ban de la noblesse de Bergerac; 
et, en 1789, en Périgord et en Quercy, se voit inscrit parmi les votants
 pour les députés de l'ordre de la noblesse aux Etats généraux (Voir 
pour les degrés généalogiques, jusqu'en 1789, Chérin et d'Hozier, aux 
manuscrits de la Bibliothèque nationale. Les archives de la famille ont 
également conservé tous les contrats de mariage, sans lacunes, 
établissant une filiation authentique depuis 1477 jusqu'à nos jours, 
ainsi que les actes de baptême et les testaments des trois branches.)
Il
 existait en Champagne et en Normandie une famille de Gastebois, 
originaire de Langres, anoblie au quinzième siècle et dont les armes 
étaient: gironné d'or et d'azur de 8 pièces. — Une autre famille noble, 
de Gastebois, originaire de Lesse, en Lorraine, portait: d'argent à une 
fasce abaissée de gueules, chargée de 3 croissants du champ et surmontée
 de 3 haches d'armes de sable. — Il existait également, en Blaisois, une
 famille de haute bourgeoisie, du nom de Gastebois, représentée au 
commencement de ce siècle par un colonel et un Directeur des Haras à 
Bloiss — Ces trois familles, que nous croyons éteintes aujourd'hui, 
n'ont aucune parenté ni aucun lien avec les Gastebois du Périgord dont 
la généalogie va suivre.
BRANCHE AINEE: SEIGNEURS DE GASTEBOIS ET DE BARDOULY
I. Antoine DE GASTEBOIS,
 écuyer, seigneur de Gastebois, rendit hommage le 6 mai 1478 à Jean 
Nompar de Caumont, vicomte de Monbahus et de Puiguilhem, seigneur de 
Lauzun (De la maison de Caumont devenue ducale en la personne de 
Jacques, maréchal de France, créé duc de la Force en 1607. La terre de 
Lauzun fut elle-même érigée en baronnie, puis en comté en 1570, enfin en
 duché-pairie, en 1692, au profit du célèbre Antoine de Caumont, dit 
Lauzun.); ledit hommage prêté sous le devoir d'un fer de lance doré, 
s'appliquait à tous les biens qu'Antoine possédait en la ville et 
juridiction de Lauzun, « à tous ses édifices, cens, rentes, franchises, 
forêts, eaux, cours d'eaux, etc. ». Antoine, qualifié « nobilis vir 
(Voir son contrat de mariage.)» et ailleurs « noble homme et écuyer 
(Voir l'acte, en date de 1490, relatif à ses rapports avec la ville de 
Lauzun.)», épousa, par contrat passé le 10 août 1477 devant Barlère, 
notaire royal, demoiselle Catherine DU LUC, fille de messire Guillaume 
du Luc (DU Luc : De gueules au château à trois tours d'argent, au chef 
cousu d'azur, chargé de trois croissants d'or bien ordonnés.), seigneur 
de la Martinie. Assistèrent comme témoins au mariage : Jehan de 
Gastebois, prêtre, frère d'Antoine, Barthon du Luc, frère de Catherine, 
la dame Comtesse de Damazan, tante de la demoiselle, Jean de Caumont 
seigneur de Lauzun, Gratien de Caumont et Elie de Roffignac.La dame 
Comtesse de Damazan donna tous ses biens, sauf usufruit, et le père de 
Catherine lui donna en dot 50 livres bordelaises. — Le 31 août 1527, 
Antoine fit son testament en faveur de ses fils, Pierre et Bernard. Il 
avait eu, de Catherine du Luc, trois fils qui sont :
1° Pierre de Gastebois, qui suit;
2°
 Bernard de Gastebois, prêtre, qui, dans un testament du 2 juillet 1546,
 laisse tous ses biens à Pierre, son frère aîné, à charge de le faire 
ensevelir dans l'église de Saint-Macaire, de convoquer à la neuvaine 
cinquante prêtres et de faire dire, pour le repos de son âme, trois 
trentaines de messes ;
3° Guilhem de Gastebois, écuyer, auteur de la branche de Marignac dont il sera parlé plus loin.
II. Pierre DE GASTEBOIS,
 écuyer, seigneur de Gastebois, épousa par contrat du 11 juin 1542, 
devant Delalot, notaire royal, Antoinette DE LA FAYE, demoiselle, fille 
de messire François de la Faye (DE LA FAYE : De gueules à la croix 
pattée d'argent, accompagnée en chef d'un lambel de 5 pendants de même, 
Voir le nom et les armes de la Faye dans l'Armorial des Croisades, tome 
II, page 234, et au Musée de Versailles, 2° salle des Croisades. ) 
écuyer, seigneur de Saint-Privat et de Maraval, et d'Agnès de Lambertie.
 Assistait la demoiselle : Alain de la Faye, son frère. De ce mariage 
sont provenus trois fils nommés dans le testament de leur père, en date 
du 29 septembre 1549, et qui sont :
1° Charles de Gastebois qui suit;
2° Bernard de Gastebois qui n'a pas laissé de traces ;
3° Antoine de Gastebois, écuyer, seigneur de Leymarie, auteur de la branche de la Monde, dont il sera parlé plus loin.
III. Charles DE GASTEBOIS,
 écuyer, seigneur de Gastebois, obtint, par acte judiciaire du 3 
novembre 1578, de faire une ceinture de deuil à l'église de 
Saint-Macaire, dans laquelle ses père et mère étaient ensevelis (Les 
Gastebois avaient droits de banc et de sépulture dans les églises de 
Saint-Macaire et de Serres (voir les ordonnances de maintenue de ces 
droits honorifiques délivrées par l'Evêque de Sarlat en date des 4 juin 
1655 et 24 octobre 1727). Le 5 mars 1563, il partagea l'héritage 
paternel avec son frère Antoine. Il épousa : 1° par contrat du 3 octobre
 1568, devant Lassort notaire royal, Toinette DE BOUILHAGUET, fille de 
messire Pierre de Bouilhaguet (DE BOUILHAGUET: D'azur à un chevron d'or,
 accompagné en pointe d'un lion de même. ), écuyer; 2° Jeanne DE 
CHASSAIGNE. Dans son testament daté du 9 septembre 1586, Charles 
institue pour héritiers les cinq enfants qu'il a eus de son premier 
mariage et qui sont :
1° Jehan de Gastebois, qui suit;
2° Gabriel de Gastebois, écuyer, seigneur de Cassaignon, qui n'a pas laissé de traces ;
3° Guillaume de Gastebois, curé de Saint-Macaire ;
4° Louise de Gastebois qui n'a pas laissé de traces ;
5° Antoinette de Gastebois qui n'a pas laissé de traces.
IV. Jehan DE GASTEBOIS,
 écuyer, seigneur de Gastebois et de Cassaignon, épousa, le 6 août 1593,
 par contrat passé devant Béchardigues, notaire royal au château de 
Cussac, Marie DE CUSSAC, fille de messire François de Cussac (DE CUSSAC :
 Parti d'or et d'azur à la fasce de l'un à l'autre), écuyer, et de 
Souveraine d'Abzac de Mayac (Voir le nom et les armes d'Abzac dans 
l'Armoriai des Croisades, t. VI, IIe partie, page 160, et au Musée de 
Versailles, 2e salle des Croisades). Par testament du 16 septembre 1614,
 Jehan de Gastebois et Marie de Cussac lèguent leurs biens à leurs cinq 
enfants qui sont :
1° Antoine de Gastebois, qui suit ;
2°
 Charles de Gastebois, écuyer, qui servit avec distinction dans le 
régiment à cheval des mousquetaires. Louis XIII se trouvant au camp de 
la Rochelle et voulant récompenser les services de Charles et de son 
frère aîné leur fit don, par lettres datées de 1628, de terres situées à
 Montauban. Le droit de banc et de
 sépulture en l'église de Saint-Macaire leur fut reconnu le 3 novembre 1598. Charles mourut sans alliance;
3°
 François de Gastebois, écuyer, seigneur de Cassaignon, qui épousa 
demoiselle Anne de Chauzengues dont sont provenus deux enfants qui sont :
A. Antoine, qui n'a pas laissé de traces ;
B.
 Jeanne, dame de Cassaignon, qui épousa le 15 janvier 1659, messire 
Guillaume de Cadot, seigneur d'Argeneuil, fils de César de Cadot 
d'Argeneuil, écuyer, et de Marie de Chabrier (La terre de Cassaignon 
ainsi passée dans la famille de Cadot y est restée jusqu'à la 
Révolution.)
4° François de Gastebois qui n'a pas laissé de traces ;
5° Suzanne de Gastebois qui n'a pas laissé de traces.
V. Antoine DE GASTEBOIS,
 IIe du nom, écuyer, seigneur de Gastebois, du Cauze, de Papaille et de 
Marcillac, fut mousquetaire au régiment des gardes du roi en 1613, 
enseigne au régiment de Normandie en 1617, cornette des mousquetaires, 
capitaine au régiment de la Valette, puis au régiment de Guyenne en 
1638, commanda dix compagnies du régiment de Navarre, dans le Poitou, en
 1640, fut fait, par lettre de provision du 25 août 1650, conseiller en 
ses conseils et maître d'hôtel du Roi. Le duc d'Epernon, gouverneur de 
la Guyenne, « fit et rendit témoignage de sa valeur en plusieurs et 
diverses rencontres », et le choisit, dans des circonstances difficiles,
 pour commander en qualité de gouverneur, les villes et châteaux de 
Sainte-Foy, d'Eymet et de Bergerac. « Il a eu des très beaux et 
importants employs et rendu des services considérables à la couronne, 
exposé sa vie une infinité de fois et reçu diverses blessures dont il 
reste grandement incommodé en sa vieillesse, à raison de quoy il a été 
hosnoré par Sa Majesté de la charge de l'un de ses conseillers et 
maistres d'hôtel. » Tels sont les états de service énoncés dans l'arrêt 
de maintenue de noblesse (Cet arrêt de maintenue vise, depuis, par 
Chérin, généalogiste du roi, est conservé aux archives de la famille.) 
qui fut délivrée à Antoine de Gastebois, le 13 décembre 1666, par Dupuy,
 subdélégué de Pelot, intendant de Guyenne, délégué lui-même à la 
vérification de la noblesse de la province. Il est ajouté, dans cette 
pièce, que M. de Gastebois « âgé lors de soixante-treize ans, est issu 
de race et extraction noble, à l'imitation de ses aïeux a toujours vécu 
noblement sans déroger, et, dès son jeune âge, a porté les armes pour le
 service du Roi, pendant cinquante ans. » Il existe deux lettres, 
écrites le 20 novembre et le 5 décembre 1638, par Mgr le prince de Condé
 (Ces lettres sont signées Henri de Bourbon père du Grand Condé) et sont
 relatées dans l'arrêt de maintenue de 1666.) à Antoine de Gastebois 
pour le féliciter et le remercier de ses services. Une lettre du duc 
d'Epern'on, en date du 12 septembre 1649, et une autre lettre de M. de 
Lillebonne, lieutenantgénéral des armées du Roi, en date du 3 septembre 
1652, contiennent les mêmes louanges. Enfin, en récompense de sa valeur,
 Antoine reçut deux donations : l'une du Roi Louis XIII, pendant le 
siège de La Rochelle (acte de 1638) ; l'autre du comte de Foix, 
comprenant lés terres situées à Eymet (Lettre du comte de Foix du 31 
octobre 1655). — Par contrat du 20 juin 1624, passé devant Bayle, 
notaire royal, Antoine de Gastebois épousa Anne DE FAURE ( Il existait 
dans le Midi plusieurs familles de Faure : celle ici mentionnée a donné 
plusieurs magistrats distingués au Parlement de Bordeaux, et à l'Eglise 
plusieurs abbés considérables, notamment Jehan de Faure, frère d'Anne de
 Gastebois, prieur de l'abbaye de Dallon, au diocèse de Limoges.), fille
 de messire Gabriel de Faure (DE FAURE : De sable à un chevron d'argent 
accompagné de trois rocs de même, deux en chef, un en pointe.), écuyer, 
seigneur du Cauze, et de Françoise de Neuville, et veuve douairière de 
Gabrielle de Gastebois, seigneur de Vitaille et de Marcillac (de la 
branche de La Monde). De ce mariage sont provenus les cinq enfants qui 
suivent :
1° Charles de Gastebois qui suit;
2°
 Jean de Gastebois, écuyer, qui fut au service du roi, ainsi qu'il 
résulte d'un acte de transaction intervenu, en 1683, entre lui et son 
neveu Jean, relativement à la succession d'Anne de Faure : cet acte 
énonce la présence de Jean aux armées. II épousa : 1° le 7 mars 1664, 
Marguerite d'Arrouil, assistée de la Présidente de Pichon ; 2° Marie 
Martin, fille de N... Martin, seigneur de Meynadié, qui, veuve de lui, 
fit faire, le 6 octobre 1697, un inventaire des titres et des effets 
mobiliers laissés par son mari. Le frère aîné de Jean étant mort jeune 
et sa veuve s'étant remariée, Jean hérita, par testament du 26 décembre 
1673, de son neveu Gaston de Bouteville. — Il n'eut pas d'enfants;
3°
 Marie de Gastebois, qui, en 1644, épousa Daniel de Mourgues, seigneur 
de Bouteville. Elle hérita, en 1652, de son grand-oncle, Guillaume de 
Gastebois, curé de Saint-Macaire;
4° Françoise de Gastebois, qui épousa messire de Jammes, seigneur du Mourier ;
5° Antoinette de Gastebois, qui n'a pas laissé de traces.
VI. Charles DE GASTEBOIS,
 IIe du nom, écuyer, seigneur du Cauze et de Papaille, épousa demoiselle
 Antoinette D'ABILLON, fille de messire Jean d'Abillon (D'ABILLON : 
D'argent à cinq fasces alaisées de gueules, celle du milieu plus longue 
que les deux autres, toujours en décroissance.) et de Périnne de 
Guichard. Le contrat fut passé le 31 octobre 1642, devant Bayle, notaire
 royal, les époux étant encore enfants. De ce mariage sont provenus deux
 enfants, savoir :
1° Jean de Gastebois, qui suit ;
2° Anne de Gastebois, qui épousa noble Pierre-Louis de Mathieu, seigneur de la Mothe.
VII. Jean DE GASTEBOIS,
 IIe du nom, écuyer, seigneur du Cauze et de Papaille, fut baptisé le 28
 octobre 1648, par Guillaume de Gastebois, curé de Saint-Macaire, son 
arrière-grand-oncle, ayant pour marraine Marie de Cussac, son 
arrière-grand'- mère. Il fut officier aux armées, où sa présence est 
constatée dans un acte de transaction de i683. Par contrat du 8 août 
1676, passé devant Demerens, notaire royal, il épousa Marie DU BOIS DE 
LA GRÈZE, fille de messire Marc du Bois de la Grèze (La maison du Bois, 
qui a formé les branches de la Grèze et du Fresne, est originaire de 
Normandie, et fait remonter sa filiation jusqu'en l'an 1066, où vivait 
Geoffroy du Bois, un des compagnons de Guillaume-le-Conquérant. DU BOIS 
DE LA GRÈZE : D'argent à l'aigle au vol abaissé de sable, membrée de 
gueules.) , écuyer et d'Isabeau de Chassaing de Bardouly. Il en eut deux
 enfants qui sont :
1° Claude de Gastebois, qui suit;
2°
 Louise de Gastebois, qui épousa noble Pierre de Jammes, seigneur du 
Mourrier, écuyer, auquel elle apporta la seigneurie de Gastebois. (Voir 
l'acte de ferme.)
VIII. Claude DE GASTEBOIS,
 écuyer, seigneur de Bardouly, fut invité par lettre de 1703, du marquis
 de Chillaud, lieutenant général de la sénéchaussée de Bergerac, à 
rejoindre avec les autres gentilshommes de sa province, les armées du 
Roi, mobilisées en vue de la guerre de la Succession. Le 21 février 
1698, conformément à l'ordonnance royale de 1697, exigeant la 
vérification des titres de noblesse, il se fit délivrer un extrait 
d'inventaire des titres de sa maison, tiré des minutes de Jean 
Labrousse, notaire, et qui fut validé par d'Hozier de Sérigny, chevalier
 d'armes du Roi. La reconnaissance de d'Hozier porte en tête les 
armoiries de Gastebois, telles qu'elles doivent être blasonnées et 
telles qu'elles le sont ci-dessus. — Par contrat du 11 janvier 1701, 
passé devant Labouneille, notaire royal, Claude de Gastebois, assisté de
 messires de Porcher de Polignac, du Bois de la Grèze, de Bideran, de 
Vaucocourt, et de la Roque, ses cousins, épousa Anne EYMA, fille de Jean
 Eyma (EYMA :D'or à cinq aiglettes d'azur, posées en sautoir (armorial 
général d'Hozier, Guyenne, page 1123). et d'Isabeau de Baysselance, 
assistée de messires Daniel et David de Alba et de Pierre de Lentilhac, 
ses cousins. En vertu d'un testament du 24 janvier 1686, Claude hérita 
du chef de sa tante, Jeanne du Bois de la Grèze,. dame de la Faye (et en
 secondes noces, dame de Chapelle du Biarnès), du domaine de Bardouly, 
qu'elle tenait de sa mère, Isabeau de Chassaing, et que les descendants 
de Claude habitent encore aujourd'hui. En 1711, un jugement d'honneur 
fut rendu par le chevalier de Courssou, entre messires de Gastebois et 
de Bideran. Du mariage précité Claude engendra :
1° Jean de Gastebois, qui suit;
2° Marie de Gastebois, qui se maria, par contrat du 17 août 1730, avec son cousin Jean de Gastebois de Marignac;
3°
 Jean de Gastebois, écuyer, seigneur de Papaille, qui épousa demoiselle 
Marie de Lagrange. Il n'est pas resté traces de sa postérité.
IX. Jean DE GASTEBOIS,
 IIIe du nom, écuyer, seigneur de Bardouly et de Lauzenac, épousa, par 
contrat du 19 février 1729, passé devant Demerais, notaire royal, au 
château de Péchalvet, en Quercy, Catherine DE PARREAUD DE COYSSEL, fille
 de Messire André de Parreaud, baron de Coyssel, seigneur de Boscredon, 
du Colombier, etc.(DE PARREAUD DE COYSSEL : D'azur à un chevron 
d'argent, accompagné de trois étoiles d'or, deux en chef, une en 
pointe.), et de demoiselle Henrye de Chasteigner de la Chasteigneraye 
(Voir le nom et les armes de Chasteigner au Musée de Versailles, 4° 
salle des Croisades.). De ce mariage sont issus neuf enfants désignés 
dans le testament de leur père, en date du 9 septembre 1759, et qui sont
 :
1° Jean de Gastebois, qui suit ;
2°
 Louis de Gastebois, chevalier de Lauzenac, qui servit , avec mérite 
sous Louis XV. Entré, au régiment de Vermandois (Consulter, pour voir le
 développement des présents articles sur Louis de Gastebois et ses trois
 frères l'Histoire de l'Ordre de Saint-Louis par Mazas.), en 1744, il y 
devint capitaine. « Très bon sujet, fait pour parvenir », disent ses 
notes de régiment. Il fut fait chevalier de Saint-Louis, en 1763. Par 
testament du 29 avril 1783, il laissa le château de Lauzenac à son neveu
 Louis. Il ne s'est pas marié ;
3°
 François, dit le chevalier de Gastebois, servit aux armées de Louis XV 
et de Louis XVI. Il fut lieutenant en 1745, aide-major en 1755, pourvu 
d'une compagnie en 1756, puis capitaine de grenadiers au régiment de 
Bretagne. Chevalier de Saint-Louis en 1763. « Bon capitaine, aimé, 
estimé, très bon officier à tous égards, plein de zèle et propre à 
commander un régiment. » (Registre du régiment de Bretagne.) Il émigra 
pendant la Révolution et servit à l'armée de Condé (« II y avait à 
l'armée de Condé quatre Gastebois dont l'âge avancé n'avait paralysé ni 
la fidélité ni le dévouement. » Histoire de l'Ordre de Saint-Louis, tome
 III, page 49.). Il mourut sans alliance ;
4°
 François de Gastebois, écuyer, lieutenant au régiment de Vermandois en 
1755, capitaine en 1760. « Sujet de la plus haute espérance, courageux, 
exact, appliqué, de bonne conduite, très instruit... » (Registre du 
régiment de Vermandois.) Comme ses frères, il prit part à la guerre de 
Sept-Ans et aux guerres des Colonies, et se distingua particulièrement 
au siège du fort Saint-Philippe, à Port-Mahon (Voir Mazas, Histoire de 
l'Ordre de Saint-Louis, tome I, page 569, tome II, p. 317.). Chevalier 
de Saint-Louis, il fut reçu dans l'Ordre en 1781 par son frère le 
chevalier de Lauzenac, et les quatre frères se trouvèrent ainsi ensemble
 membres de l'Ordre. François épousa sa cousine, Charlotte de Parreaud 
de Coyssel, veuve du chevalier de Lolmic de Lapinche. Le 6 mars 1789, il
 figura à l'Assemblée de la noblesse du Quercy réunie à l'effet de 
nommer des Députés aux États généraux. Il y exerça les pouvoirs de sa 
femme, possédant fief en Quercy, et ceux de la comtesse d'Arjac. A la 
révolution, il émigra et servit à l'armée des Princes. De son mariage 
avec Charlotte de Coyssel, il eut trois fils, tués tous les trois fort 
jeunes à l'ennemi, sous Louis XV. « Trois frères du même nom — lit-on 
dans l'Impôt du sang, par d'Hozier (Ouvrage réédité par Paris. Voir 
article Gastebois.) — furent tués au service sous Louis XV, ce qui fut 
le motif de la pension de 4,000 livres que leur père François de 
Gastebois, capitaine-commandant au régiment de Vermandois, obtint en 
1780. » 5° Jeanne de Gastebois qui épousa le chevalier Delorl;
6° Marie
7° Marguerite
8° Jeanne
9° Jeanne
qui ne se sont pas mariées.
X. Jean DE GASTEBOIS,
 IVe du nom, écuyer, seigneur de Bardouly, du Cauze et autres lieux, 
porta les armes sous Louis XV, dès l'année 1744, servit avec distinction
 pendant les guerres de la succession d'Autriche et de Sept-Ans, fut 
fait chevalier de Saint-Louis en 1763, et se retira en 1766 comme 
capitaine commandant. « D'un mérite reconnu, fait pour parvenir à la 
tête d'un corps... », disent ses notes au régiment de Vermandois. Il 
mourut à quarante ans et, ainsi que son frère le chevalier de Lauzenac, 
avant l'émigration, pendant laquelle ses deux autres frères et cinq de 
ses cousins servirent dans l'armée de Condé. — Par contrat du 11 février
 1770, passé devant Boisse, notaire royal à Issigeac, Jean de Gastebois 
épousa Marie DE LAURIÈRE 2, fille de Messire Jean-Baptiste-François 
marquis de Laurière, (Plus d'une famille portant actuellement le nom de 
Laurière, il importe de dire qu'il s'agit ici de la maison de Laurière 
qui a pour unique représentant le marquis Léon de Laurière, né en 1812, 
veuf sans enfants; il habite, comme ses pères, le Périgord. Une autre 
branche, celle des LaurièreMoncaut, s'est éteinte dernièrement en 
Agenais en la personne de la marquise de Saint-Exupéry. La branche aînée
 (marquis de Pompadour en Limousin) est éteinte depuis longtemps. DE 
LAURIÈRE : D'azur à trois tours d'argent, maçonnées de sable, et en chef
 un lion léopardé d'or, lampassé et armé de gueules.)) seigneur de 
FontanellesFerrant, co-seigneur de la ville et juridiction d'Issigeac, 
chevalier de Saint-Louis, et de Marie de Saint-Ours. Par son testament,-
 du 13 août 1777, Jean laissa ses biens à ses deux fils qui sont :
1-
 Louis de Gastebois, qui suit ; 2° Henry de Gastebois, dit le chevalier,
 de Bardouly, qui fut directeur des Haras royaux, sous la Restauration, 
jusqu'en 1830, Il épousa, le 15 juillet 1811, Caroline de Lastic 
Saint-Jal 1, fille du comte de Lastic SaintJal (DE LASTIC : De gueules à
 la fasce d'argent. Voir Lastic à l'Armorial des Croisades, tome VI, 
page 539, et au Musée de Versailles, 5e salle des Croisades. Voir aussi 
l'Histoire des Chevaliers de Malte, ordre auquel la maison de Lastic a 
fourni deux grands-maîtres.) et de Mademoiselle de la Capelle. Il n'a eu
 qu'un fils qui est :
2-
 Charles de Gastebois, né en 1812, qui a épousé le 28 octobre 1841, 
Cécilia de Séguin, fille de M. Raymond de Séguin (DE SÉGUIN :Echiqueté 
d'argent et de gueules, à l'écusson d'argent posé en abyme, au chevron 
d'azur, accompagné de trois coquilles d'azur.) et de Mlle Elisabeth Mac 
Carthy-Reagh, mariage dont est. provenue une fille unique :
Elisabeth de Gastebois, née en 1843, qui s'est mariée le 10 septembre 1866 avec le vicomte Maurice de l'Estoile.
XI. Louis DE GASTEBOIS,
 écuyer, seigneur de Bardouly, né le 22 juin 1771, fut nommé, par 
commission de 1788, sous-lieutenant au régiment de Vermandois. Le 14 
juillet 1806, il épousa Juliette DE BOUTIER DE LA CARDONNIE, fille de 
Messire Jacques de Boutier (DE BOUTIER : D'azur à deux bouteilles 
d'argent et un croissant de même, placé à la pointe de l'écu. La maison 
de Boutier, très ancienne et très distinguée en Agenais et Quercy, a eu 
pour derniers représentants, en France, Théodore de Boutier, baron de 
Catus, mort en 1885, et sa soeur la comtesse de Blancmesnil. Jacques de 
Boutier de la Cardonnie, père de Madame de Gastebois eut une brillante 
carrière dans la marine. Capitaine de vaisseau en 1772, il commanda le 
Diadême au combat d'Ouessant et l'Illustre au combat du 20 septembre 
1779; il sauva le Zodiaque jeté par la tempête sur la côte de Maurice. 
Brigadier ès armées navales en 1776 et chef d'escadre en 1784, chevalier
 de Saint-Louis, il se retira à Saint-Domingue où il mourut, et d'où sa 
veuve et sa fille revinrent en France, pour échapper au massacre. (Voir 
Histoire de l'Ordre de Saint-Louis, t. III, p. 328.) , chevalier de la 
Cardonnie, brigadier des armées navales, chef d'escadre, chevalier de 
Saint-Louis, et de Catherine de Boutier de SaintSernin. De ce mariage 
sont issus :
1° Henry de Gastebois, qui suit ;
2° Louise, décédée à l'âge de quinze ans ;
3° Jeanne-Anaïs, née en 1810 ;
4° Caroline, née en 1812, décédée, sans alliance le 21 mai 1885;
5° Edouard, dont il sera parlé plus loin.
XII. Henry DE GASTEBOIS,
 né à Bardouly, le 13 janvier 1808, a épousé le 7 novembre 1837, Pauline
 DE FOUCAULD DE PONTBRIANT, fille du vicomte de Foucauld de Pontbriant 
(DE FOUCAULD: D'or au lion morne de gueules. Voir Foucauld dans 
l'Armorial des Croisades, t. VI, IIe partie, p. 175, et, au Musée de 
Versailles, 2° salle des Croisades et salle des Maréchaux.) et de Mlle 
de Saint-Martial. Il a eu cinq enfants qui sont :
1° Louis, qui suit;
2°
 Albert de Gastebois, né le 4 octobre 1842, volontaire aux zouaves 
pontificaux en janvier 1861, capitaine en 1866, créé chevalier de 
l'ordre de Pie IX après la bataille de Mentana et chevalier de 1re 
classe de l'ordre de François Ier de Naples, pour sa remarquable 
conduite pendant le choléra d'Albano. Après s'être encore distingué, en 
défendant la porte de Pia, au siège de Rome, en 1870, il revint en 
France, pour faire, cette même année, la campagne de France, en qualité 
de capitaine aux volontaires de l'Ouest. Dans la célèbre charge du 
régiment de Charette, à Patay, Albert fut tué à l'ennemi, le 2 décembre 
1870, près du village de Loigny 'Voir, pour apprécier la noble vie et la
 mort glorieuse d'Albert de Gastebois, sa biographie écrite en 1871 par 
M. Martial Delpit, député à l'Assemblée nationale. Voir aussi la 
Campagne des zouaves pontificaux en France, par le comte Sauveur 
Jacquemont et l'Album du général Baron de Charette. Chef et ami 
d'Albert, M. de Charette lui a consacré, dans une page émue, un 
admirable tribut d'affection et de regret.). Il
 n'était pas marié ;
3°
 Alix de Gastebois, née le 13 septembre 1843, a épousé, le 17 mars 1873,
 M. Eugène Motas d'Hestreux, chef de bataillon, chevalier de la Légion 
d'honneur (Aujourd'hui général et officier de la Légion d'honneur.) ;
4° Marie, née le 15 décembre 1844.
5° Mathilde, née le 18 avril 1846.
XIII. Louis DE GASTEBOIS,
 né le 24 octobre 1842, a épousé le 11 janvier 1865, Mlle Marie DE 
MONTARD, fille du chevalier de Montard (DE MONTARD : Parti au 1er d'or à
 trois bandes de gueules, au 2e d'azur à deux pattes de griffon d'or 
contournées.) et de Mlle du Mas de Paysac. De ce mariage sont provenus :
1° Geneviève, née le 29 novembre 1865 ;
2° Jean, né le 31 janvier 1876.
XII. Edouard DE GASTEBOIS,
 2° fils de Louis de Gastebois et de Juliette de Boutier de la 
Cardonnie, né le 13 octobre 1820, élève de l'Ecole polytechnique en 
1840, inspecteur des lignes télégraphiques en 1843, chevalier de la 
Légion d'honneur en 1866, a épousé, le 18 janvier 1847, Camille 
D'ARBLADE DE SÉAILLES, fille du baron Gabriel d'Arblade de Séailles 
(D'ARBLADE : Parti au 1er d'or au lion couronné de gueules tenant une 
épée d'azur chargée d'une croissette d'or, accostée de deux croissants 
d'argent, qui est d'Arblade ; au 2° d'argent à trois fasces ondées 
d'azur qui est Pardaillan-Gondrin.) et de Mlle Rose de Godemar de 
Marcilly (Devenue, en secondes noces, la comtesse d'Esparbès de 
Lussan.). De cette alliance sont issus les deux fils qui suivent :
1° Gabriel, qui suit;
2°
 Louis de Gastebois, né le 12 octobre 1849, élève à l'Ecole 
polytechnique en 1869, a fait la campagne de France, en 1870, comme 
sous-lieutenant d'artillerie; entré en 1871 à l'École d'application, il 
en est sorti comme lieutenant du génie. Il a épousé, le 28 octobre 1873,
 Mlle Louise de Séguin, fille de Charles de Séguin et de Mlle Dufresne.
XIII. Gabriel DE GASTEBOIS,
 né le 13 février 1848, lieutenant au 74° régiment de mobiles, pendant 
la campagne de France, en 1870. Docteur endroit, secrétaire particulier 
du ministre des Travaux pu - blics, en décembre 1872, il a été de 1873 à
 1878, secrétaire général de la Préfecture de Tarn-etGaronne et 
conseiller de Préfecture de première classe à Toulouse. Il s'est marié 
le 20 mai 1873 avec Mlle Caroline DE SAINT-LÉGIER D'ORIGNAC, fille du 
comte de Saint-Légier d'Orignac (DE SAINT LÉGIER : De gueules à la croix
 d'argent, chargée d'un filet d'azur, surchargée d'un sautoir aussi 
d'arge n posé en abyme et cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.), 
ancien officier aux Dragons de la Garde royale, ancien conseiller 
général de la Charente-Inférieure, et de Mlle Herbout-Worrall. De ce 
mariage est issue :
Camille de Gastebois, née 9 février 1874.
Dans la partie suivante nous étudierons les deux autres branches.