mardi 31 mars 2015

de Marignac; Généalogie de la Famille de Gastebois; 3ème partie.

de Marignac; Généalogie de la Famille de Gastebois; 3ème partie.

Marignac

Château de Gastebois

3. TROISIÈME BRANCHE: SEIGNEURS DE MARIGNAC

II. Guilhem DE GASTEBOIS, écuyer, troisième fils (La filiation de Guilhem fut contestée à une certaine époque parce que, dans le testament d'Antoine, son père, — que nous avons dit plus haut avoir été fait en faveur de ses deux autres fils, Pierre et Bernard — ne figure pas le nom de Guilhem. Or, il est facile de constater sur cette pièce, restée aux archives de la famille, qu'un troisième nom d'enfant y était porté : malheureusement une déchirure en tient la place, et toutes les copies de cet acte, faites dans les siècles suivants, reproduisant seulement deux noms, semblent n'attribuer à Antoine que deux fils. Il est indubitable que ce nom perdu était celui de Guilhem, puisque sa filiation est péremptoirement établie par les deux autres actes suivants : 1° son contrat de mariage avec Marguerite de Saint-Ours, où il est dit « fils d'Antoine de Gastebois et de Catherine du Luc »; 2° son testament authentique, où il désigne pour son exécuteur testamentaire Pierre de Gastebois, son frère, conjointement avec Jehan de Pelagrue, seigneur de Razac. ) d'Antoine de Gastebois et de Catherine du Luc, épousa: 1° Anne DE DUPAU dont il n'eut pas d'enfants: 2° par contrat du 5 décembre 1505, passé devant Gaillard, notaire royal à Lauzun, Marguerite DE SAINT-OURS, fille de messire Poncet de Saint Ours (DE SAINT-OURS : D'azur à l'ours d'or sur un piédestal de gueules, adextrë en chef d'un croissant d'argent.), écuyer, habitant le château de Labourlie, en Périgord. De cette seconde alliance sont provenus six enfants, désignés aux testaments de Guilhem en date du 2 novembre 1544, et de Marguerite de Saint Ours, en date de 1555. Ces enfants sont :
1° Guilhem de Gastebois, écuyer, qui fut homme d'armes dans la Cie du Roi de Navarre, en 1553, avec son
frère Gaston.
2° Gaston de Gastebois, qui suit.
3° Françoise de Gastebois, qui épousa Jean de Mesnard.
4° Louise de Gastebois, qui épousa Jean Robineau, des seigneurs de Gallimar et du Pouget.
5° Jacquette de Gastebois, qui épousa Jean de Bonnal, seigneur de la Roquette.
6° Jeanne de Gastebois, qui épousa Bertrand de Maldos, capitaine d'Eymet. Elle fit son testament en faveur de ses deux frères, Guilhem et Gaston.
III. Gaston DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Marignac et de Cassaignon, fut, en même temps que son frère, Guilhem, homme d'armes de la compagnie du Roi de Navarre, en 1553 (Voir, aux archives du château de Lauzun, le registre des reconnaissances féodales, où il est parlé de Guilhem et Gaston de Gastebois.). Il épousa, par contrat du 20 juin 1546, Gabrielle DU BRUCH DE PRAIGNAC. Dans son testament du 13 septembre 1568, il désigne pour héritier son fils qui est :
IV. Gabriel DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Marignac et de Cassaignon : par contrat du 26 juillet 1568, passé devant Lassort, notaire royal à Lauzun, il épousa Charlotte DE DIGEON, fille de messire Arnaud de Digeon (DE DIGEON : De gueules à la bande d'or accompagnée en chef d'une étoile de même surmontant un corbeau d'argent et, en pointe, de deux flanchis du dernier email. La famille de Digeon ici mentionnée est éteinte : elle se divisait en trois branches : 1° les Digeon, barons de Fonroque, seigneurs d'Autramat, éteints dans la maison de Ségur ; 2° les barons de Mouteton qui ont eu pour derniers représentants les deux enfants dé Jean-Jacques de Digeon et de Suzanne de Narbonne-Pelet, qui furent le comte de Digeon, décédé en 1836 et la marquise d'Asnière d'Aizenay; 3° les seigneurs de Boisverdun, éteints en 1684 dans la maison de Solminiac), seigneur d'Autramat. Par testament du 3 mai 1573, il institue pour héritier son fils, et pour légataire sa fille, qui sont :
1° Jean de Gastebois, qui suit.
2° Catherine, qui n'a pas laissé de traces.

La suite sur le site familial
 

vendredi 20 mars 2015

de Gastebois: Généalogie. Deuxième partie

de La Monde: deuxième branche de Gastebois

de Gastebois: Généalogie. Deuxième partie

Mots suggérés: de La Monde, seigneur de La Monde, seigneur de la Monde, des Mouniers et de Moulis, de Gastebois de la Monde, La Monde, Monde
de La Monde
2. DEUXIÈME BRANCHE: SEIGNEURS DE LA MONDE
Les seigneurs de La Monde: Branche cadette de la famille de Gastebois: De Gastebois de La Monde.
III. Antoine DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Leymarie, 3° fils de Pierre de Gastebois et d'Antoinette de la Faye, fut, au contrat de mariage de son neveu, Jean de Gastebois, le 6 août 1593, procurateur de Thoinette de Bouilhaguet, mère du fiancé. Il épousa demoiselle Jeanne de MARTRES, fille d'Etienne de Martres (de MARTRES : De gueules à 4 cotelles d'argent écartelées de gueules, à un mortier de guerre d'or, et sur le tout d'azur à une main armée d'argent tenant une croix pattée de même.) et de Catherine de Marcillac (Voir l'inventaire fait en 1607, au décès d'Antoine de Gastebois seigneur de Leymarie (archives de la famille). Il en eut trois enfants qui sont :
1° Gabriel de Gastebois, écuyer, seigneur du Cauze, qui épousa, le 31 janvier, demoiselle Anne de Faure, fille de noble Gabriel de Faure, écuyer, seigneur du Cauze, et de Françoise de Neuville. Ils eurent trois enfants qui sont:
A. Pierre de Gastebois, écuyer, qui était en 1624 page de la Reine, Anne d'Autriche, ainsi qu'il appert du contrat de second mariage de sa mère avec Antoine de Gastebois (de la branche aînée). Pierre mourut chez la Reine, sans avoir été marié.
B. N... de Gastebois, mentionné au même contrat.
C. N... de Gastebois, également mentionné audit acte.
2° Charlotte de Gastebois, qui épousa le 9 septembre 1604 messire Pierre de Noguier, écuyer, seigneur de Chassac.
3° Antoine de Gastebois, qui suit :
IV. Antoine DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de la Monde, obtint de Dupuy, délégué de l'Intendant Pelot, le 13 décembre 1666, un jugement de maintenue de sa noblesse. Comme il ne put retrouver et produire le contrat de mariage de son père, il suppléa à ce titre, afin d'établir dûment sa filiation : 1° par un contrat de partage intervenu entre lui et son frère Gabriel, le 26 août 1614, dans lequel ils avaient légalement pris la qualité d'écuyers, fils d'Antoine de Gastebois, seigneur de Leymarie et de Jeanne de Martres ; 2° par une copie de l'inventaire des effets mobiliers recueillis dans la succession du seigneur de Leymarie, fait devant le juge ordinaire de Lauzun, le 18 avril 1607 : Antoine y est désigné « seigneur de la Monde, fils d'Antoine, seigneur de Leymarie et de Jeanne de Martres. » Par contrat du 14 décembre 1635, Antoine épousa demoiselle Henrye de MONTARD, fille de Messire Jean de Montard (de MONTARD : Parti, au 1er d'or à trois bandes de gueules ; au 2e d'azur à deux pattes de griffon d'or contournées), seigneur de Margniac, de Campagnac et du Bue, et de Magdeleine de Bardon de Ségonzac : De ce mariage est issu:
V. François DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de la Monde et des Mouniers, servit dans les armées du roi, ainsi qu'il résulte d'une, procuration donnée à sa femme pour administrer ses biens, à la date du 31 mai 1690, et d'une convocation sous les armes qui lui fut adressée le 15 mars 1694 par M. du Chillaud, lieutenant général de la sénéchaussée de Bergerac, de la part du marquis de Sourdis. Il avait droit de sépulture en l'église de Serres (Voir l'acte de confirmation délivré le 30 mai 1686 à Issigeac par l'Evêque de Sarlat et qui porte la signature de Fénelon. Des ordonnances de maintenue de l'Evêque de Sarlat, datées du 4 juin 1655 et 24 octobre 1727 prouvent les mêmes droits honorifiques en l'église de Saint-Macaire.), sa paroisse, située dans la juridiction d'Eymet. Il avait épousé: 1° par contrat du 17 juillet 1678, demoiselle Marguerite de SAINT-BONNET, fille de Messire de Saint-Bonnet et de Gabrielle de Mézerat, dont il n'eut pas d'enfants ; 2° par contrat du 19 novembre 1679, demoiselle Marguerite DE FEYTOU, fille de Messire Martial de Feytou (de FEYTOU : Ecartelé : au 1er de sinople à l'arbre d'or; au 2° et au 3e de gueules au lion passant d'or ; au 4° d'azur au cerf passant d'argent), écuyer, seigneur dudit lieu et de Marie de Ville : mariage dont sont nés trois fils, institués héritiers dans le testament de François, en date du 5 novembre 1709 et qui sont:
1° Jean, qui suit:
2° Marc-François de Gastebois, écuyer, seigneur de la Pleyssade, lieutenant au régiment de Normandie, ainsi qu'il appert d'une transaction faite entre lui et sa mère, Marguerite de Feytou, le 16 octobre 1718. Il épousa, le 19 novembre 1735, demoiselle Françoise Martinaud, dont il n'eut pas de postérité.
3° Jean, qui n'a pas laissé de traces.
VI. Jean DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de la Monde et des Mouniers, baptisé le 6 septembre 1682, fut capitaine au régiment de Normandie (Voir la mention de cette qualité de capitaine au Régiment de Normandie dans une requête, adressée en octobre 1729, par Marguerite de Feytou, mère de Jean, à l'Intendant de la généralité de Bordeaux. (Archives de la famille.). Par contrat du 6 mai 1725, rédigé en acte public le 3 août 1736, il épousa demoiselle Pétronille de MONTARD, fille de messire Jean de Montard, seigneur de Lespille, et de Jeanne de Riom. Dans son testament du 4 janvier 1735, il institue pour héritiers ses quatre enfants qui sont :
1° Jean-Joseph, qui suit :
2° Marguerite de Gastebois, qui épousa, le 1er novembre 1745 noble homme Jean Malardeau, seigneur de Fontenelles, fils de Jean Malardeau et de Jeanne de Raymond.
3° Pierre, qui n'a pas laissé de traces.
4° Marie-Bonaventure, décédée en bas âge.
VII. Jean-Joseph DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de la Monde, des Mouniers et de Moulis, baptisé en l'église de Serres, le 18 février 1728, entra jeune au service du roi et eut aux armées une longue et belle carrière. Il fut capitaine au bataillon de Lamarque, le Ier mars 1756, et en 1758, commandant du fort de la pointe de Grave, armé de dix-huit pièces de canon. Major d'infanterie le 1er août 1759, major garde-côtes en Médoc, le 30 novembre 1760, chef de division, commandant les écoles d'artillerie de Lormont (près Bordeaux), le 1er mars 1779, il mérita dans ces différents postes l'estime particulière du baron de Verteuil, lieutenant-général des armées du Roi, inspecteur d'artillerie dans la province, et celle du maréchal de Richelieu, gouverneur de la Guienne (Voir la correspondance avec ces deux personnages. (Archives de la famille.). Jean-Joseph ayant demandé au Roi une pension de retraite, le baron de Verteuil apostilla sa requête en ces termes : « M. de Gastebois est un très bon gentilhomme de cette province (Guienne) qui est chargé de huit enfants ; il en a six au service du Roi, il est le septième officier de sa famille (de sa branche), et a toujours servi avec beaucoup de zèle et de distinction. La grâce qu'il demande ne saurait être mieux placée. » D'intéressantes correspondances avec les maréchaux ducs de Biron, de Duras, de Richelieu, de la Force, avec les ducs de Choiseul et de Narbonne, avec Turgot, avec le marquis de Donissan, etc., témoignent de l'estime et de l'amitié dont il était honoré par les personnes les plus considérables de son temps (Ces correspondances ont été conservées aux Archives de la famille.). En 1789, il prit part à l'assemblée de la noblesse du Périgord qui vota l'élection de députés aux Etats généraux. JeanJoseph de Gastebois a épousé : 1° par contrat du 29 avril 1749, Louise-Charlotte de GIRAUDEL, dont il n'eut pas d'enfants ; 2° par contrat du 6 avril 1751, Marie-Anne de VILLENEUVE de DURFORT, fille de messire Pierre de Villeneuve de Durfort (de VlLLENEUVEDURFORT : D'azur à un château d'or parti d'argent et à un lion de sable), baron de Macau et de Cantemerle, seigneur de Ludon, et de Marie de Louppes (Antoinette de Louppes, mère de Michel de Montaigne, appartenait à cette famille.) ; mariage dont sont issus les dix enfants qui suivent :
1° Pétronille, née au Mounier, le 2 février 1752, mariée le 5 janvier 1789, avec noble Jean de Cadot, seigneur d'Argeneuil, lieutenant de cavalerie.
2° Marie-Anne, née le 22 décembre 1752, qui n'a pas laissé de traces.
3° Martial, qui suit :
4° Jean de Gastebois, écuyer, né le 21 février 1755; il servit dans la marine et fut lieutenant de vaisseau. Fait prisonnier par un Corsaire anglais au retour de la Guadeloupe, retenu à Cork, en Irlande, en 1779, il revint dans son pays par suite d'un échange international entre lui et sir James Alison, lieutenant au service d'Angleterre. Sa noblesse fut attestée par ses cousins, les gentilshommes soussignés : Commarque, d'Abzac, de Cours, de Bans, Longueval, Bailler, Gironde, Bideran. Il émigra et mourut sans avoir été marié.
5° Pierre de Gastebois, écuyer, né le 15 février 1756, cadet-gentilhomme le 6 juin 1776 au régiment de Languedoc, sous-lieutenant en 1778, lieutenant en 1785, au même régiment. Il émigra et servit à l'armée des Princes. Il n'était point marié.
6° Antoine, écuyer, né le 30 janvier 1757, fut lieutenant au régiment de Bretagne. Il mourut sans alliance.
7° Marie-Françoise-Eléonore, née le 2 octobre 1759, n'a pas laissé de traces.
8° Armand, né le 18 octobre 1760, décédé à 12 ans.
9° Jean de Gastebois, écuyer, né le 18 novembre 1766, fut admis le 3 octobre 1775 à l'Ecole militaire de la Flèche, et, à cette occasion, fit, devant d'Hozier, ses preuves de noblesse (Ces preuves sont à la Bibliothèque nationale (salle des manuscrits). Il émigra et servit à l'armée de Condé. Il n'était pas marié.
10° Jean-Pierre-Batild de Gastebois, écuyer, né le 13 janvier 1768, admis à l'Ecole militaire de la Flèche le 23 février 1778, sous-lieutenant au régiment de Bretagne en 1782, lieutenant, puis capitaine au même régiment de Bretagne. Il émigra, fut chasseur à l'armée de Condé et Chevalier de Saint-Louis en 1797 : sa promotion dans l'ordre de Saint-Louis fut confirmée en 1815, en récompense de sa fidélité pendant l'émigration et de ses services avant 1789. Le 3 mai 1819, Batild de Gastebois épousa Mlle Zoë de Thamaint de Cressat, fille de M. Jean-Antoine de Thamaint de Cressat (de THAMAINT DE CRESSAT : D'azur à la main levée d'or accompagnée de 4 fleurs de lys même.), Chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur et de Mlle Malbey de Luchat. Il mourut sans enfant.
VIII. Martial DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de la Monde et du Mounier, né au Mounier, le 1er avril 1754, fut lieutenant au régiment provincial de Marmande, le 4 août 1771, puis au bataillon de garnison d'Agenais, en 1778. M. de Gastebois fut détenu dans les prisons de Bergerac pendant la Terreur « pour avoir quatre frères émigrés et n'avoir pas témoigné son attachement à la Révolution ». Il se maria avec Mlle Rose de LA BARRIÈRE, fille de noble Pierre de la Barrière (de LA BARRIÈRE : De gueules à trois chevrons d'or herminées de sable.) ex-lieutenant dans la compagnie de Lusignan, au régiment d'infanterie de Pezé, et de Marie Bergey. Il n'eut pas d'enfants et fut le dernier survivant de la branche des Gastebois de la Monde, qui s'éteignit avec lui en 1843.
Branche éteinte.
Retour à la branche aînée
Voir branche de Marignac :article à paraître le 30 mars 2015
de La Monde, seigneur de La Monde, seigneur de la Monde, des Mouniers et de Moulis, de Gastebois de la Monde, La Monde, Monde
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mercredi 4 mars 2015

Gastebois: Généalogie de la Branche Aînée

Gastebois: Généalogie de la Branche Aînée

à retrouver sur le site familial 

Sur le site dans les Commentaires: « Antoine de Gastebois le 13 12 1666 ete age de73 ans lors du controlle de sa noblesse par dupuy subdelegue de pelot intendant de guyenne. »
cordialement j-f denoux
En réponse à Jean-François, que je salue, voici quelques précisions sur les Gastebois
Antoine de Gastebois (Antoine IIème du nom de Gastebois)
écuyer , seigneur de Gastebois, du Cauze, de Papaille et de Marcillac
•Né vers 1593
•Décédé après 1666
•Il a porté les armes pendant 50 ans, Gouverneur de Sainte-Foy, Eymet, Bergerac ...mousquetaire en 1613
Parents
Jehan de Gastebois , écuyer , seigneur de Gastebois , décédé après 1614
Marié le 6 août 1593 (vendredi) , château de Cussac, avec
Marie de Cussac
Marié le 20 juin 1624 (jeudi) avec Anne de Faure (Parents : x x & F Françoise de Neuville ) dont
Charles de Gastebois , écuyer marié le 31 octobre 1642 (vendredi) avec Antoinette d'Abillon dont
  • Jean de Gastebois , écuyer ca 1648-1701/ marié le 8 août 1676 (samedi) avec Marie du Bois de La Grèze †/1701 dont :
Claude de Gastebois , écuyer, seigneur de Bardouly †
Louise de Gastebois †1739/
Anne de Gastebois mariée avec Pierre Louis de Mathieu , seigneur de La Mothe
Sources•Union: contrat devant Bayle, selon "Généalogie de la Maison de Gastebois"
_____| 16_ Antoine de Gastebois, écuyer †1527/
_____| 8_ Pierre de Gastebois, écuyer †1549
/ ¯¯¯¯¯| 17_ Catherine de Luc
_____| 4_ Charles de Gastebois, écuyer †1586/
/ \ _____| 18_ François de La Faye, écuyer
/ ¯¯¯¯¯| 9_ Antoinette de La Faye
/ ¯¯¯¯¯| 19_ Agnès de Lambertie
|2_ Jehan de Gastebois, écuyer †1614/
| \
| ¯¯¯¯¯| 5_ Toinnette de Bouilhaguet
|--1_ Antoine de Gastebois, écuyer ca 1593-1666/
|3_ Marie de Cussac
Auteur de cet arbre : Martine BELLIARD (mbelliard)
généalogie Gastebois, famille

Selon la BNF : Titre : Généalogie de la maison de Gastebois
Éditeur : Impr. de Cerf et fils (Versailles)
Date d'édition : 1890
Sujet : Gastebois
Type : monographie imprimée
Langue : Français
Format : 30 p. ; in-8
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5534329s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LM3-2087

DE GASTEBOIS

Seigneurs DE GASTEBOIS, DE LA MONDE, DE MARIGNAC, DU CAUZE, DE LA PLEYSSADE, DE PAPAILLE, DE LEYMARIE , DES MOUNIERS, DE MARCILLAC , DE CASSAIGNON, DE VITAILLE, DE BARDOULY, DE LAUZENAC, DE MOULIS, ETC.
En Périgord, Agenais et Bordelais.
ARMES : De gueules à la tour d'argent maçonnée de sable, cantonnée de quatre arbres arrachés d'or. — Couronne de marquis. — SUPPORTS : deux lions.
La maison DE GASTEBOIS tient, dans la noblesse du Périgord, un rang distingué par son ancienneté, ses alliances et ses longs services militaires. Sa généalogie comprend une filiation authentique, non interrompue, de quatorze degrés depuis 1477 jusqu'à nos jours. Le premier personnage connu, Antoine DE GASTEBOIS, qualifié a écuyer » et, dans les titres latins, « nobilisvir », habitait le château de Gastebois, aux confins du Périgord et de l'Agenais, dans la juridiction de Lauzun et la sénéchaussée de Bergerac, en Périgord. La tradition rapporte que ce château (Le château de Gastebois a entièrement disparu; mais une terre située à une demi-lieue de Lauzun, joignant l'église de Saint-Macaire, porte encore son nom : elle appartient aujourd'hui à M. Peyssonnier.) , qui fut habité par les descendants d'Antoine jusqu'en 1625, fut, à cette époque, rasé par Nornpar DE CAUMONT, comte de Lauzun, suzerain d'Antoine DE GASTEBOIS, à la suite d'une querelle survenue entre ces deux seigneurs. Depuis lors, les GASTEBOIS de la branche aînée ont habité les logis nobles du Cauze, et de Bardouly, et ce dernier domaine est encore aujourd'hui habité par eux.
Cette famille, d'épée, d'ancienne extraction, sans anoblissement connu, a été maintenue dans sa noblesse par jugement de l'Intendant Pelot, à la date du 13 décembre 1666; et, en 1782, Chérin chargé également de la recherche de la noblesse, a vérifié et validé ses titres. Le 21 février 1698, d'Hozier, sur le vu de ces mêmes titres, avait déjà constaté ses armoiries.
Les GASTEBOIS comptent un grand nombre d'officiers distingués, notamment Antoine DE GASTEBOIS qui fut gouverneur militaire, des villes et châteaux de Sainte-Foy, d'Eymet et de Bergerac, et maître d'hôtel du Roi, sous Louis XIV. Citons encore Guilhem et Gaston DE GASTEBOIS, hommes d'armes de la compagnie du Roi de Navarre en 1553, dont ladite qualité indique l'origine chevaleresque ( On sait que les hommes d'armes, au XVIe siècle, n'appartenaient qu'à des maisons d'antique noblesse et que les Princes n'admettaient dans leurs compagnies que des gentilshommes distingués par leur origine aussi bien que par leur valeur personnelle.) Des lettres du prince de Condé, du duc d'Epernon, du comte de Foix, plusieurs donations faites par le Roi Louis XIII témoignent des services éminents rendus par différents membres de cette famille. Nous rappellerons enfin que cinq d'entr'eux ont été tués sur les champs de bataille, et que sept, ont été chevaliers de Saint-Louis.
Le nom DE GASTEBOIS figure, en 1690, au ban de la noblesse de Bergerac; et, en 1789, en Périgord et en Quercy, se voit inscrit parmi les votants pour les députés de l'ordre de la noblesse aux Etats généraux (Voir pour les degrés généalogiques, jusqu'en 1789, Chérin et d'Hozier, aux manuscrits de la Bibliothèque nationale. Les archives de la famille ont également conservé tous les contrats de mariage, sans lacunes, établissant une filiation authentique depuis 1477 jusqu'à nos jours, ainsi que les actes de baptême et les testaments des trois branches.)
Il existait en Champagne et en Normandie une famille de Gastebois, originaire de Langres, anoblie au quinzième siècle et dont les armes étaient: gironné d'or et d'azur de 8 pièces. — Une autre famille noble, de Gastebois, originaire de Lesse, en Lorraine, portait: d'argent à une fasce abaissée de gueules, chargée de 3 croissants du champ et surmontée de 3 haches d'armes de sable. — Il existait également, en Blaisois, une famille de haute bourgeoisie, du nom de Gastebois, représentée au commencement de ce siècle par un colonel et un Directeur des Haras à Bloiss — Ces trois familles, que nous croyons éteintes aujourd'hui, n'ont aucune parenté ni aucun lien avec les Gastebois du Périgord dont la généalogie va suivre.
de Merignac

Château de Gastebois

BRANCHE AINEE: SEIGNEURS DE GASTEBOIS ET DE BARDOULY

I. Antoine DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Gastebois, rendit hommage le 6 mai 1478 à Jean Nompar de Caumont, vicomte de Monbahus et de Puiguilhem, seigneur de Lauzun (De la maison de Caumont devenue ducale en la personne de Jacques, maréchal de France, créé duc de la Force en 1607. La terre de Lauzun fut elle-même érigée en baronnie, puis en comté en 1570, enfin en duché-pairie, en 1692, au profit du célèbre Antoine de Caumont, dit Lauzun.); ledit hommage prêté sous le devoir d'un fer de lance doré, s'appliquait à tous les biens qu'Antoine possédait en la ville et juridiction de Lauzun, « à tous ses édifices, cens, rentes, franchises, forêts, eaux, cours d'eaux, etc. ». Antoine, qualifié « nobilis vir (Voir son contrat de mariage.)» et ailleurs « noble homme et écuyer (Voir l'acte, en date de 1490, relatif à ses rapports avec la ville de Lauzun.)», épousa, par contrat passé le 10 août 1477 devant Barlère, notaire royal, demoiselle Catherine DU LUC, fille de messire Guillaume du Luc (DU Luc : De gueules au château à trois tours d'argent, au chef cousu d'azur, chargé de trois croissants d'or bien ordonnés.), seigneur de la Martinie. Assistèrent comme témoins au mariage : Jehan de Gastebois, prêtre, frère d'Antoine, Barthon du Luc, frère de Catherine, la dame Comtesse de Damazan, tante de la demoiselle, Jean de Caumont seigneur de Lauzun, Gratien de Caumont et Elie de Roffignac.La dame Comtesse de Damazan donna tous ses biens, sauf usufruit, et le père de Catherine lui donna en dot 50 livres bordelaises. — Le 31 août 1527, Antoine fit son testament en faveur de ses fils, Pierre et Bernard. Il avait eu, de Catherine du Luc, trois fils qui sont :
1° Pierre de Gastebois, qui suit;
2° Bernard de Gastebois, prêtre, qui, dans un testament du 2 juillet 1546, laisse tous ses biens à Pierre, son frère aîné, à charge de le faire ensevelir dans l'église de Saint-Macaire, de convoquer à la neuvaine cinquante prêtres et de faire dire, pour le repos de son âme, trois trentaines de messes ;
3° Guilhem de Gastebois, écuyer, auteur de la branche de Marignac dont il sera parlé plus loin.
II. Pierre DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Gastebois, épousa par contrat du 11 juin 1542, devant Delalot, notaire royal, Antoinette DE LA FAYE, demoiselle, fille de messire François de la Faye (DE LA FAYE : De gueules à la croix pattée d'argent, accompagnée en chef d'un lambel de 5 pendants de même, Voir le nom et les armes de la Faye dans l'Armorial des Croisades, tome II, page 234, et au Musée de Versailles, 2° salle des Croisades. ) écuyer, seigneur de Saint-Privat et de Maraval, et d'Agnès de Lambertie. Assistait la demoiselle : Alain de la Faye, son frère. De ce mariage sont provenus trois fils nommés dans le testament de leur père, en date du 29 septembre 1549, et qui sont :
1° Charles de Gastebois qui suit;
2° Bernard de Gastebois qui n'a pas laissé de traces ;
3° Antoine de Gastebois, écuyer, seigneur de Leymarie, auteur de la branche de la Monde, dont il sera parlé plus loin.
III. Charles DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Gastebois, obtint, par acte judiciaire du 3 novembre 1578, de faire une ceinture de deuil à l'église de Saint-Macaire, dans laquelle ses père et mère étaient ensevelis (Les Gastebois avaient droits de banc et de sépulture dans les églises de Saint-Macaire et de Serres (voir les ordonnances de maintenue de ces droits honorifiques délivrées par l'Evêque de Sarlat en date des 4 juin 1655 et 24 octobre 1727). Le 5 mars 1563, il partagea l'héritage paternel avec son frère Antoine. Il épousa : 1° par contrat du 3 octobre 1568, devant Lassort notaire royal, Toinette DE BOUILHAGUET, fille de messire Pierre de Bouilhaguet (DE BOUILHAGUET: D'azur à un chevron d'or, accompagné en pointe d'un lion de même. ), écuyer; 2° Jeanne DE CHASSAIGNE. Dans son testament daté du 9 septembre 1586, Charles institue pour héritiers les cinq enfants qu'il a eus de son premier mariage et qui sont :
1° Jehan de Gastebois, qui suit;
2° Gabriel de Gastebois, écuyer, seigneur de Cassaignon, qui n'a pas laissé de traces ;
3° Guillaume de Gastebois, curé de Saint-Macaire ;
4° Louise de Gastebois qui n'a pas laissé de traces ;
5° Antoinette de Gastebois qui n'a pas laissé de traces.
IV. Jehan DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Gastebois et de Cassaignon, épousa, le 6 août 1593, par contrat passé devant Béchardigues, notaire royal au château de Cussac, Marie DE CUSSAC, fille de messire François de Cussac (DE CUSSAC : Parti d'or et d'azur à la fasce de l'un à l'autre), écuyer, et de Souveraine d'Abzac de Mayac (Voir le nom et les armes d'Abzac dans l'Armoriai des Croisades, t. VI, IIe partie, page 160, et au Musée de Versailles, 2e salle des Croisades). Par testament du 16 septembre 1614, Jehan de Gastebois et Marie de Cussac lèguent leurs biens à leurs cinq enfants qui sont :
1° Antoine de Gastebois, qui suit ;
2° Charles de Gastebois, écuyer, qui servit avec distinction dans le régiment à cheval des mousquetaires. Louis XIII se trouvant au camp de la Rochelle et voulant récompenser les services de Charles et de son frère aîné leur fit don, par lettres datées de 1628, de terres situées à Montauban. Le droit de banc et de
sépulture en l'église de Saint-Macaire leur fut reconnu le 3 novembre 1598. Charles mourut sans alliance;
3° François de Gastebois, écuyer, seigneur de Cassaignon, qui épousa demoiselle Anne de Chauzengues dont sont provenus deux enfants qui sont :
A. Antoine, qui n'a pas laissé de traces ;
B. Jeanne, dame de Cassaignon, qui épousa le 15 janvier 1659, messire Guillaume de Cadot, seigneur d'Argeneuil, fils de César de Cadot d'Argeneuil, écuyer, et de Marie de Chabrier (La terre de Cassaignon ainsi passée dans la famille de Cadot y est restée jusqu'à la Révolution.)
4° François de Gastebois qui n'a pas laissé de traces ;
5° Suzanne de Gastebois qui n'a pas laissé de traces.
V. Antoine DE GASTEBOIS, IIe du nom, écuyer, seigneur de Gastebois, du Cauze, de Papaille et de Marcillac, fut mousquetaire au régiment des gardes du roi en 1613, enseigne au régiment de Normandie en 1617, cornette des mousquetaires, capitaine au régiment de la Valette, puis au régiment de Guyenne en 1638, commanda dix compagnies du régiment de Navarre, dans le Poitou, en 1640, fut fait, par lettre de provision du 25 août 1650, conseiller en ses conseils et maître d'hôtel du Roi. Le duc d'Epernon, gouverneur de la Guyenne, « fit et rendit témoignage de sa valeur en plusieurs et diverses rencontres », et le choisit, dans des circonstances difficiles, pour commander en qualité de gouverneur, les villes et châteaux de Sainte-Foy, d'Eymet et de Bergerac. « Il a eu des très beaux et importants employs et rendu des services considérables à la couronne, exposé sa vie une infinité de fois et reçu diverses blessures dont il reste grandement incommodé en sa vieillesse, à raison de quoy il a été hosnoré par Sa Majesté de la charge de l'un de ses conseillers et maistres d'hôtel. » Tels sont les états de service énoncés dans l'arrêt de maintenue de noblesse (Cet arrêt de maintenue vise, depuis, par Chérin, généalogiste du roi, est conservé aux archives de la famille.) qui fut délivrée à Antoine de Gastebois, le 13 décembre 1666, par Dupuy, subdélégué de Pelot, intendant de Guyenne, délégué lui-même à la vérification de la noblesse de la province. Il est ajouté, dans cette pièce, que M. de Gastebois « âgé lors de soixante-treize ans, est issu de race et extraction noble, à l'imitation de ses aïeux a toujours vécu noblement sans déroger, et, dès son jeune âge, a porté les armes pour le service du Roi, pendant cinquante ans. » Il existe deux lettres, écrites le 20 novembre et le 5 décembre 1638, par Mgr le prince de Condé (Ces lettres sont signées Henri de Bourbon père du Grand Condé) et sont relatées dans l'arrêt de maintenue de 1666.) à Antoine de Gastebois pour le féliciter et le remercier de ses services. Une lettre du duc d'Epern'on, en date du 12 septembre 1649, et une autre lettre de M. de Lillebonne, lieutenantgénéral des armées du Roi, en date du 3 septembre 1652, contiennent les mêmes louanges. Enfin, en récompense de sa valeur, Antoine reçut deux donations : l'une du Roi Louis XIII, pendant le siège de La Rochelle (acte de 1638) ; l'autre du comte de Foix, comprenant lés terres situées à Eymet (Lettre du comte de Foix du 31 octobre 1655). — Par contrat du 20 juin 1624, passé devant Bayle, notaire royal, Antoine de Gastebois épousa Anne DE FAURE ( Il existait dans le Midi plusieurs familles de Faure : celle ici mentionnée a donné plusieurs magistrats distingués au Parlement de Bordeaux, et à l'Eglise plusieurs abbés considérables, notamment Jehan de Faure, frère d'Anne de Gastebois, prieur de l'abbaye de Dallon, au diocèse de Limoges.), fille de messire Gabriel de Faure (DE FAURE : De sable à un chevron d'argent accompagné de trois rocs de même, deux en chef, un en pointe.), écuyer, seigneur du Cauze, et de Françoise de Neuville, et veuve douairière de Gabrielle de Gastebois, seigneur de Vitaille et de Marcillac (de la branche de La Monde). De ce mariage sont provenus les cinq enfants qui suivent :
1° Charles de Gastebois qui suit;
2° Jean de Gastebois, écuyer, qui fut au service du roi, ainsi qu'il résulte d'un acte de transaction intervenu, en 1683, entre lui et son neveu Jean, relativement à la succession d'Anne de Faure : cet acte énonce la présence de Jean aux armées. II épousa : 1° le 7 mars 1664, Marguerite d'Arrouil, assistée de la Présidente de Pichon ; 2° Marie Martin, fille de N... Martin, seigneur de Meynadié, qui, veuve de lui, fit faire, le 6 octobre 1697, un inventaire des titres et des effets mobiliers laissés par son mari. Le frère aîné de Jean étant mort jeune et sa veuve s'étant remariée, Jean hérita, par testament du 26 décembre 1673, de son neveu Gaston de Bouteville. — Il n'eut pas d'enfants;
3° Marie de Gastebois, qui, en 1644, épousa Daniel de Mourgues, seigneur de Bouteville. Elle hérita, en 1652, de son grand-oncle, Guillaume de Gastebois, curé de Saint-Macaire;
4° Françoise de Gastebois, qui épousa messire de Jammes, seigneur du Mourier ;
5° Antoinette de Gastebois, qui n'a pas laissé de traces.
VI. Charles DE GASTEBOIS, IIe du nom, écuyer, seigneur du Cauze et de Papaille, épousa demoiselle Antoinette D'ABILLON, fille de messire Jean d'Abillon (D'ABILLON : D'argent à cinq fasces alaisées de gueules, celle du milieu plus longue que les deux autres, toujours en décroissance.) et de Périnne de Guichard. Le contrat fut passé le 31 octobre 1642, devant Bayle, notaire royal, les époux étant encore enfants. De ce mariage sont provenus deux enfants, savoir :
1° Jean de Gastebois, qui suit ;
2° Anne de Gastebois, qui épousa noble Pierre-Louis de Mathieu, seigneur de la Mothe.
VII. Jean DE GASTEBOIS, IIe du nom, écuyer, seigneur du Cauze et de Papaille, fut baptisé le 28 octobre 1648, par Guillaume de Gastebois, curé de Saint-Macaire, son arrière-grand-oncle, ayant pour marraine Marie de Cussac, son arrière-grand'- mère. Il fut officier aux armées, où sa présence est constatée dans un acte de transaction de i683. Par contrat du 8 août 1676, passé devant Demerens, notaire royal, il épousa Marie DU BOIS DE LA GRÈZE, fille de messire Marc du Bois de la Grèze (La maison du Bois, qui a formé les branches de la Grèze et du Fresne, est originaire de Normandie, et fait remonter sa filiation jusqu'en l'an 1066, où vivait Geoffroy du Bois, un des compagnons de Guillaume-le-Conquérant. DU BOIS DE LA GRÈZE : D'argent à l'aigle au vol abaissé de sable, membrée de gueules.) , écuyer et d'Isabeau de Chassaing de Bardouly. Il en eut deux enfants qui sont :
1° Claude de Gastebois, qui suit;
2° Louise de Gastebois, qui épousa noble Pierre de Jammes, seigneur du Mourrier, écuyer, auquel elle apporta la seigneurie de Gastebois. (Voir l'acte de ferme.)
VIII. Claude DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Bardouly, fut invité par lettre de 1703, du marquis de Chillaud, lieutenant général de la sénéchaussée de Bergerac, à rejoindre avec les autres gentilshommes de sa province, les armées du Roi, mobilisées en vue de la guerre de la Succession. Le 21 février 1698, conformément à l'ordonnance royale de 1697, exigeant la vérification des titres de noblesse, il se fit délivrer un extrait d'inventaire des titres de sa maison, tiré des minutes de Jean Labrousse, notaire, et qui fut validé par d'Hozier de Sérigny, chevalier d'armes du Roi. La reconnaissance de d'Hozier porte en tête les armoiries de Gastebois, telles qu'elles doivent être blasonnées et telles qu'elles le sont ci-dessus. — Par contrat du 11 janvier 1701, passé devant Labouneille, notaire royal, Claude de Gastebois, assisté de messires de Porcher de Polignac, du Bois de la Grèze, de Bideran, de Vaucocourt, et de la Roque, ses cousins, épousa Anne EYMA, fille de Jean Eyma (EYMA :D'or à cinq aiglettes d'azur, posées en sautoir (armorial général d'Hozier, Guyenne, page 1123). et d'Isabeau de Baysselance, assistée de messires Daniel et David de Alba et de Pierre de Lentilhac, ses cousins. En vertu d'un testament du 24 janvier 1686, Claude hérita du chef de sa tante, Jeanne du Bois de la Grèze,. dame de la Faye (et en secondes noces, dame de Chapelle du Biarnès), du domaine de Bardouly, qu'elle tenait de sa mère, Isabeau de Chassaing, et que les descendants de Claude habitent encore aujourd'hui. En 1711, un jugement d'honneur fut rendu par le chevalier de Courssou, entre messires de Gastebois et de Bideran. Du mariage précité Claude engendra :
1° Jean de Gastebois, qui suit;
2° Marie de Gastebois, qui se maria, par contrat du 17 août 1730, avec son cousin Jean de Gastebois de Marignac;
3° Jean de Gastebois, écuyer, seigneur de Papaille, qui épousa demoiselle Marie de Lagrange. Il n'est pas resté traces de sa postérité.
IX. Jean DE GASTEBOIS, IIIe du nom, écuyer, seigneur de Bardouly et de Lauzenac, épousa, par contrat du 19 février 1729, passé devant Demerais, notaire royal, au château de Péchalvet, en Quercy, Catherine DE PARREAUD DE COYSSEL, fille de Messire André de Parreaud, baron de Coyssel, seigneur de Boscredon, du Colombier, etc.(DE PARREAUD DE COYSSEL : D'azur à un chevron d'argent, accompagné de trois étoiles d'or, deux en chef, une en pointe.), et de demoiselle Henrye de Chasteigner de la Chasteigneraye (Voir le nom et les armes de Chasteigner au Musée de Versailles, 4° salle des Croisades.). De ce mariage sont issus neuf enfants désignés dans le testament de leur père, en date du 9 septembre 1759, et qui sont :
1° Jean de Gastebois, qui suit ;
2° Louis de Gastebois, chevalier de Lauzenac, qui servit , avec mérite sous Louis XV. Entré, au régiment de Vermandois (Consulter, pour voir le développement des présents articles sur Louis de Gastebois et ses trois frères l'Histoire de l'Ordre de Saint-Louis par Mazas.), en 1744, il y devint capitaine. « Très bon sujet, fait pour parvenir », disent ses notes de régiment. Il fut fait chevalier de Saint-Louis, en 1763. Par testament du 29 avril 1783, il laissa le château de Lauzenac à son neveu Louis. Il ne s'est pas marié ;
3° François, dit le chevalier de Gastebois, servit aux armées de Louis XV et de Louis XVI. Il fut lieutenant en 1745, aide-major en 1755, pourvu d'une compagnie en 1756, puis capitaine de grenadiers au régiment de Bretagne. Chevalier de Saint-Louis en 1763. « Bon capitaine, aimé, estimé, très bon officier à tous égards, plein de zèle et propre à commander un régiment. » (Registre du régiment de Bretagne.) Il émigra pendant la Révolution et servit à l'armée de Condé (« II y avait à l'armée de Condé quatre Gastebois dont l'âge avancé n'avait paralysé ni la fidélité ni le dévouement. » Histoire de l'Ordre de Saint-Louis, tome III, page 49.). Il mourut sans alliance ;
4° François de Gastebois, écuyer, lieutenant au régiment de Vermandois en 1755, capitaine en 1760. « Sujet de la plus haute espérance, courageux, exact, appliqué, de bonne conduite, très instruit... » (Registre du régiment de Vermandois.) Comme ses frères, il prit part à la guerre de Sept-Ans et aux guerres des Colonies, et se distingua particulièrement au siège du fort Saint-Philippe, à Port-Mahon (Voir Mazas, Histoire de l'Ordre de Saint-Louis, tome I, page 569, tome II, p. 317.). Chevalier de Saint-Louis, il fut reçu dans l'Ordre en 1781 par son frère le chevalier de Lauzenac, et les quatre frères se trouvèrent ainsi ensemble membres de l'Ordre. François épousa sa cousine, Charlotte de Parreaud de Coyssel, veuve du chevalier de Lolmic de Lapinche. Le 6 mars 1789, il figura à l'Assemblée de la noblesse du Quercy réunie à l'effet de nommer des Députés aux États généraux. Il y exerça les pouvoirs de sa femme, possédant fief en Quercy, et ceux de la comtesse d'Arjac. A la révolution, il émigra et servit à l'armée des Princes. De son mariage avec Charlotte de Coyssel, il eut trois fils, tués tous les trois fort jeunes à l'ennemi, sous Louis XV. « Trois frères du même nom — lit-on dans l'Impôt du sang, par d'Hozier (Ouvrage réédité par Paris. Voir article Gastebois.) — furent tués au service sous Louis XV, ce qui fut le motif de la pension de 4,000 livres que leur père François de Gastebois, capitaine-commandant au régiment de Vermandois, obtint en 1780. » 5° Jeanne de Gastebois qui épousa le chevalier Delorl;
6° Marie
7° Marguerite
8° Jeanne
9° Jeanne
qui ne se sont pas mariées.
X. Jean DE GASTEBOIS, IVe du nom, écuyer, seigneur de Bardouly, du Cauze et autres lieux, porta les armes sous Louis XV, dès l'année 1744, servit avec distinction pendant les guerres de la succession d'Autriche et de Sept-Ans, fut fait chevalier de Saint-Louis en 1763, et se retira en 1766 comme capitaine commandant. « D'un mérite reconnu, fait pour parvenir à la tête d'un corps... », disent ses notes au régiment de Vermandois. Il mourut à quarante ans et, ainsi que son frère le chevalier de Lauzenac, avant l'émigration, pendant laquelle ses deux autres frères et cinq de ses cousins servirent dans l'armée de Condé. — Par contrat du 11 février 1770, passé devant Boisse, notaire royal à Issigeac, Jean de Gastebois épousa Marie DE LAURIÈRE 2, fille de Messire Jean-Baptiste-François marquis de Laurière, (Plus d'une famille portant actuellement le nom de Laurière, il importe de dire qu'il s'agit ici de la maison de Laurière qui a pour unique représentant le marquis Léon de Laurière, né en 1812, veuf sans enfants; il habite, comme ses pères, le Périgord. Une autre branche, celle des LaurièreMoncaut, s'est éteinte dernièrement en Agenais en la personne de la marquise de Saint-Exupéry. La branche aînée (marquis de Pompadour en Limousin) est éteinte depuis longtemps. DE LAURIÈRE : D'azur à trois tours d'argent, maçonnées de sable, et en chef un lion léopardé d'or, lampassé et armé de gueules.)) seigneur de FontanellesFerrant, co-seigneur de la ville et juridiction d'Issigeac, chevalier de Saint-Louis, et de Marie de Saint-Ours. Par son testament,- du 13 août 1777, Jean laissa ses biens à ses deux fils qui sont :
1- Louis de Gastebois, qui suit ; 2° Henry de Gastebois, dit le chevalier, de Bardouly, qui fut directeur des Haras royaux, sous la Restauration, jusqu'en 1830, Il épousa, le 15 juillet 1811, Caroline de Lastic Saint-Jal 1, fille du comte de Lastic SaintJal (DE LASTIC : De gueules à la fasce d'argent. Voir Lastic à l'Armorial des Croisades, tome VI, page 539, et au Musée de Versailles, 5e salle des Croisades. Voir aussi l'Histoire des Chevaliers de Malte, ordre auquel la maison de Lastic a fourni deux grands-maîtres.) et de Mademoiselle de la Capelle. Il n'a eu qu'un fils qui est :
2- Charles de Gastebois, né en 1812, qui a épousé le 28 octobre 1841, Cécilia de Séguin, fille de M. Raymond de Séguin (DE SÉGUIN :Echiqueté d'argent et de gueules, à l'écusson d'argent posé en abyme, au chevron d'azur, accompagné de trois coquilles d'azur.) et de Mlle Elisabeth Mac Carthy-Reagh, mariage dont est. provenue une fille unique :
Elisabeth de Gastebois, née en 1843, qui s'est mariée le 10 septembre 1866 avec le vicomte Maurice de l'Estoile.
XI. Louis DE GASTEBOIS, écuyer, seigneur de Bardouly, né le 22 juin 1771, fut nommé, par commission de 1788, sous-lieutenant au régiment de Vermandois. Le 14 juillet 1806, il épousa Juliette DE BOUTIER DE LA CARDONNIE, fille de Messire Jacques de Boutier (DE BOUTIER : D'azur à deux bouteilles d'argent et un croissant de même, placé à la pointe de l'écu. La maison de Boutier, très ancienne et très distinguée en Agenais et Quercy, a eu pour derniers représentants, en France, Théodore de Boutier, baron de Catus, mort en 1885, et sa soeur la comtesse de Blancmesnil. Jacques de Boutier de la Cardonnie, père de Madame de Gastebois eut une brillante carrière dans la marine. Capitaine de vaisseau en 1772, il commanda le Diadême au combat d'Ouessant et l'Illustre au combat du 20 septembre 1779; il sauva le Zodiaque jeté par la tempête sur la côte de Maurice. Brigadier ès armées navales en 1776 et chef d'escadre en 1784, chevalier de Saint-Louis, il se retira à Saint-Domingue où il mourut, et d'où sa veuve et sa fille revinrent en France, pour échapper au massacre. (Voir Histoire de l'Ordre de Saint-Louis, t. III, p. 328.) , chevalier de la Cardonnie, brigadier des armées navales, chef d'escadre, chevalier de Saint-Louis, et de Catherine de Boutier de SaintSernin. De ce mariage sont issus :
1° Henry de Gastebois, qui suit ;
2° Louise, décédée à l'âge de quinze ans ;
3° Jeanne-Anaïs, née en 1810 ;
4° Caroline, née en 1812, décédée, sans alliance le 21 mai 1885;
5° Edouard, dont il sera parlé plus loin.
XII. Henry DE GASTEBOIS, né à Bardouly, le 13 janvier 1808, a épousé le 7 novembre 1837, Pauline DE FOUCAULD DE PONTBRIANT, fille du vicomte de Foucauld de Pontbriant (DE FOUCAULD: D'or au lion morne de gueules. Voir Foucauld dans l'Armorial des Croisades, t. VI, IIe partie, p. 175, et, au Musée de Versailles, 2° salle des Croisades et salle des Maréchaux.) et de Mlle de Saint-Martial. Il a eu cinq enfants qui sont :
1° Louis, qui suit;
2° Albert de Gastebois, né le 4 octobre 1842, volontaire aux zouaves pontificaux en janvier 1861, capitaine en 1866, créé chevalier de l'ordre de Pie IX après la bataille de Mentana et chevalier de 1re classe de l'ordre de François Ier de Naples, pour sa remarquable conduite pendant le choléra d'Albano. Après s'être encore distingué, en défendant la porte de Pia, au siège de Rome, en 1870, il revint en France, pour faire, cette même année, la campagne de France, en qualité de capitaine aux volontaires de l'Ouest. Dans la célèbre charge du régiment de Charette, à Patay, Albert fut tué à l'ennemi, le 2 décembre 1870, près du village de Loigny 'Voir, pour apprécier la noble vie et la mort glorieuse d'Albert de Gastebois, sa biographie écrite en 1871 par M. Martial Delpit, député à l'Assemblée nationale. Voir aussi la Campagne des zouaves pontificaux en France, par le comte Sauveur Jacquemont et l'Album du général Baron de Charette. Chef et ami d'Albert, M. de Charette lui a consacré, dans une page émue, un admirable tribut d'affection et de regret.). Il
n'était pas marié ;
3° Alix de Gastebois, née le 13 septembre 1843, a épousé, le 17 mars 1873, M. Eugène Motas d'Hestreux, chef de bataillon, chevalier de la Légion d'honneur (Aujourd'hui général et officier de la Légion d'honneur.) ;
4° Marie, née le 15 décembre 1844.
5° Mathilde, née le 18 avril 1846.
XIII. Louis DE GASTEBOIS, né le 24 octobre 1842, a épousé le 11 janvier 1865, Mlle Marie DE MONTARD, fille du chevalier de Montard (DE MONTARD : Parti au 1er d'or à trois bandes de gueules, au 2e d'azur à deux pattes de griffon d'or contournées.) et de Mlle du Mas de Paysac. De ce mariage sont provenus :
1° Geneviève, née le 29 novembre 1865 ;
2° Jean, né le 31 janvier 1876.
XII. Edouard DE GASTEBOIS, 2° fils de Louis de Gastebois et de Juliette de Boutier de la Cardonnie, né le 13 octobre 1820, élève de l'Ecole polytechnique en 1840, inspecteur des lignes télégraphiques en 1843, chevalier de la Légion d'honneur en 1866, a épousé, le 18 janvier 1847, Camille D'ARBLADE DE SÉAILLES, fille du baron Gabriel d'Arblade de Séailles (D'ARBLADE : Parti au 1er d'or au lion couronné de gueules tenant une épée d'azur chargée d'une croissette d'or, accostée de deux croissants d'argent, qui est d'Arblade ; au 2° d'argent à trois fasces ondées d'azur qui est Pardaillan-Gondrin.) et de Mlle Rose de Godemar de Marcilly (Devenue, en secondes noces, la comtesse d'Esparbès de Lussan.). De cette alliance sont issus les deux fils qui suivent :
1° Gabriel, qui suit;
2° Louis de Gastebois, né le 12 octobre 1849, élève à l'Ecole polytechnique en 1869, a fait la campagne de France, en 1870, comme sous-lieutenant d'artillerie; entré en 1871 à l'École d'application, il en est sorti comme lieutenant du génie. Il a épousé, le 28 octobre 1873, Mlle Louise de Séguin, fille de Charles de Séguin et de Mlle Dufresne.
XIII. Gabriel DE GASTEBOIS, né le 13 février 1848, lieutenant au 74° régiment de mobiles, pendant la campagne de France, en 1870. Docteur endroit, secrétaire particulier du ministre des Travaux pu - blics, en décembre 1872, il a été de 1873 à 1878, secrétaire général de la Préfecture de Tarn-etGaronne et conseiller de Préfecture de première classe à Toulouse. Il s'est marié le 20 mai 1873 avec Mlle Caroline DE SAINT-LÉGIER D'ORIGNAC, fille du comte de Saint-Légier d'Orignac (DE SAINT LÉGIER : De gueules à la croix d'argent, chargée d'un filet d'azur, surchargée d'un sautoir aussi d'arge n posé en abyme et cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.), ancien officier aux Dragons de la Garde royale, ancien conseiller général de la Charente-Inférieure, et de Mlle Herbout-Worrall. De ce mariage est issue :
Camille de Gastebois, née 9 février 1874.
Dans la partie suivante nous étudierons les deux autres branches.